La littérature est mon mode naturel de survie. Dr. Polidori, je vous recommande sérieusement d'en faire l'essai : mangez ce que vous lisez.
Frederico Andahazi, La villa des mystèresici l'incipit, là-bas l'explicit
À l'aube de noël 1451, alors qu'il était plongé dans le dernier sommeil, François Villon, poète et malfaiteur, fit un rêve.
Antonio Tabucchi, Rêves de rêves - François Villonici l'incipit, là-bas l'explicit
Une nuit de janvier 1309, alors qu'il gisait sur une paillasse du lazaret de Sienne, enveloppé de bandages nauséabond, Cecco Aniolieri, poète et blasphémateur, fit un rêve.
Antonio Tabucchi, Rêves de rêves - Cecco Angiolieriici l'incipit, là-bas l'explicit
Par une nuit d'octobre, en 165 après Jésus Christ, dans la ville de Carthage, Lucius Apulée, écrivain et mage, fit un rêve.
Antonio Tabucchi, Rêves de rêves - Apuléeici l'incipit, là-bas l'explicit
À Tomes, sur la mer Noire, dans la nuit du seize janvier après Jésus Christ, une nuit de gel et de bourrasque, Publius Ovidius Naso, poète et poète et courtisan, rêva qu'il était devenu un poète aimé de l'empereur. Et, en tant que tel, par le miracle des dieux, il s'est transformé en un grand papillon.
Antonio Tabucchi, Rêves de rêves - Ovideici l'incipit, là-bas l'explicit
Une nuit d'il y a des milliers d'années, en un temps qu'il n'est pas possible de calculer avec exactitude, Dédale, architecte et aviateur, fit un rêve
Antonio Tabucchi, Rêves de rêves - DédaleSans doute chaque être a-t-il, dans l'univers de l'écrit, une oeuvre qui le transformera en lecteur, à supposer que le destin favorise leur rencontre.
Amélie Nothomb, Robert des noms propresaussi posté sur Excipit
Il est difficile de se convaincre que votre foyer est l'endroit où vous vous trouvez physiquement et non l'endroit où vous êtes en pensée. J'y parviens parfois. Parfois seulement.
Jonathan Carroll, Os de lunevia Gabuzomeuh
Ainsi, quand le pianiste attaqua l'Appassionata, quand le conférencier dit : « et soudain », quand le valet servit le martini, tous eurent un mouvement de la bouche, comme des poissons mourants, comme s'ils imploraient un peu d'air, un gramme au moins de cette chose d'un mauvais goût atroce qui s'appelle pitié, amour. Mais personne ne se libérait, personne n'était capable de sortir de la cage de fer où ils se trouvaient enfermés depuis leur naissance, cette stupide boîte d'orgueil qu'est la vie.
Dino Buzzatti, Voyage aux Enfers