- Vous savez, monsieur, les armées font toujours des dégâts, quelles que soient les idées qu'elles apportent.
- Oui. Nous aussi nous faisons beaucoup de dégâts… Mais nous n'apportons pas d'idées…

Napoléon fit claquer ses doigts comme s'il trouvait enfin une phrase qu'il cherchait depuis un moment. Il s'assura d'un coup d'oeil que les dignitaires de sa suite l'écoutait, et prononça dans un excellent italien :

- Si je n'eusse été l'empereur Napoléon, j'eusse bien voulu être le citoyen Côme Rondeau !

Il fit volte-face et s'éloigna. Sa suite emboîta le pas au milieu d'un grand cliquetis d'éperons.

Tout finit là. On aurait pu s'attendre à voir au bout de la semain Côme décoré de la Légion d'Honneur, il n'en fût rien. Mon frère probablement s'en moquait ; mais nous autres, dans la famille, ça nous aurait fait plaisir.

Nous vivons dans un pays où se produisent toujours les causes, et jamais les effets

j'avais l'impression que mon frère, outre sa folie, tombait dans l'imbécilité, chose plus grave et douloureuse ; soit en bien, soit en mal, la folie est une force de la nature, mais l'imbécilité n'en est qu'une faiblesse, sans aucune contrepartie.

Les exploits que fondent une obstination toute intérieure doivent rester muets et secrets ; pour peu qu'on les proclame ou qu'on s'en glorifie, ils semblent vains, privés de sens, deviennent mesquins.

Selon toute apparence, ses longues méditations les yeux dans le vide n'avaient abouti qu'à une grande absence de volonté et un profond ennui. Il agissait comme s'il voyait dans la plus légère difficulté le signe d'une fatalité à laquelle il serait inutile de s'opposer.

via WikiQuote

Read not to contradict and confute, not to believe and take for granted, not to find talk and discourse, but to weigh and consider.

via Cor ne edito

But it is the empty things that are vast ; things solid are most contracted and lie in little room.

Fairy tales are more than true : not because they tell us that dragons exist, but because they tell us that dragons can be beaten.

Je nommerai désert ce château que tu fus,
Nuit cette voix, absence de ton visage,
Et quant tu tomberas dans ma terre stérile
Je nommerai néant l'éclair qui t'a porté.

Mourir est un pays que tu aimais. Je viens
Mais éternellement par tes sombres chemins.
Je détruis ton désir, ta forme, ta mémoire,
Je suis ton ennemi qui n'aura de pitié.

Je te nommerai guerre et je prendrai
Sur toi les libertés de la guerre et j'aurai
Dans mes mains ton visage obscur et traversé
Dans mon coeur ce pays qu'illumine l'orage.

A mesure que je vieillis, je crois de plus en plus à mes propres opinions.

À cet âge là, tu ne peux pas t'attendre à ce que ça fonctionne comme de vieux briscarts dans notre genre. C'est fragile, c'est romatique. Ça dit des conneries, je te l'accorde, mais ça les pense vraiment, alors il faut être indulgent : ça ne cherche pas à emmerder son petit papa chéri. D'ailleurs, ça ne sait pas très bien ce que ça cherche, c'est pour ça que ça attrape des migraines. Mais c'est tellement mignon !

Il n'y a que deux conduites avec la vie : ou on la rêve ou on l'accomplit.